Georges HOSOTTE

1936

Georges HOSOTTE naît le 6 juin 1936 à 21 heures 15  à Paris XIIème.

Son père, Marcel Augustin HOSOTTE, est d'origine de la Haute Saône d'une famille de mineurs (mines de plomb et d'argent) et de souffleurs de verre (Plancher les Mines, Giromagny, Champagney).

Sa mère, Germaine Maria SAYET SAINT-GERAND, est d'une vieille famille bourbonnaise (Vichy, Cusset, Saint-Gérand le Puy).

1953

Après des études au lycée Jacques Amyot d'Auxerre, il travaille à Paris et fréquente assidûment l’académie de la Grande Chaumière où il pratique le nu, parallèlement, il dessine des animaux dans les zoos et fait des compositions abstraites dans sa chambre d'hôtel. Celles-ci sont remarquées par le directeur de l'Art Sacré, le Père Couturier, mais Hosotte refuse l'exposition particulière qu'on lui propose car il veut savoir dessiner avant tout et ne pas "tricher" suivant son expression. Il profite de cette période pour visiter assidûment le Louvre, le Musée d'Art Moderne et surtout le Musée Guimet.

1956

Il revient à Auxerre où il est commis d'architecte à mi-temps et fait une première exposition particulière dans cette ville. Il reçoit le prix Lefranc à l'Ecole de Dessin d'Auxerre.

1959

Après 28 mois d'armée, il s'installe définitivement dans un petit village viticole de l'Yonne. Il est accueilli par Jean Rumeau, directeur de la galerie Saint-Placide à Paris (galerie du Prix de la Critique) où se sont illustrés Bernard Buffet, Commère... Il expose de 1965 à 1968 principalement des aquarelles.

Voilà ce qu'écrit Henri Héraut à son sujet :"Pas un paysage un tant soit peu bâclé ou médiocre ! Cette année de plus, il a ajouté quelques portraits de vieilles femmes, d'une solidité de facture étonnante, c'est presque de la sculpture, et c'est pourtant exécuté avec le même seul pinceau (à longs poils japonais) dur, qui a détaillé les si fins paysages ! Cela tient du miracle."

De même, Jean Dalevèze, dans un article publié dans « Arts », intitulé "les oiseaux rares", cite  Picasso et Hosotte : "Hosotte nous propose des aquarelles de paysages de l'Yonne, et surtout de portraits, qui prouvent une sûre connaissance de cette technique difficile."

1971

Exposition à la galerie Louis Soulanges à Paris: Henri Adam écrit dans les Lettres Françaises : "L' excellent peintre Hosotte, Prix Antral 1970, expose cette fois des aquarelles, des paysages surtout, mais aussi des portraits de malades mentaux, pris sur le vif dans un hôpital psychiatrique, et étonnants de vérité. Très variée est la longue série de paysages du pays d'Auxerre et d'Avallon : d'amples horizons d'été ou d'hiver, sous la neige, d'une exécution brillante."

Lucette Schouler dans Carrefour écrit pour la même exposition :"(…) à côté de ces pages d'une délicatesse infinie, Hosotte nous montre un autre monde à l'aide de quelques portraits pris sur le vif dans un hôpital psychiatrique (…)."

Avec l'autorisation du professeur en psychiatrie Pierre Scherrer pendant près de 6 ans, Hosotte exécutera à l'hôpital psychiatrique d'Auxerre de nombreuses aquarelles et des dessins sur le motif et exécutera des toiles par la suite en atelier. Il supprimera beaucoup de celles-ci. En même temps il peindra sur le motif des aquarelles de cerisiers en fleurs et des toiles qui feront en grande partie sa renommée.

Remarqué également par André Weber, Jean Chabanon et Raymond Charmet, il fait la connaissance de l'écrivain Henri Petit, de Camille Sautet et de Bertrand Duplessis qui écrit dans l'information dentaire en 1972: "Hosotte ne triche pas, il utilise la goutte d'eau avec raffinement, avec talent ; ses blancs rythment et modèlent ses thèmes…"

1972

Après avoir exposé à la galerie Vendôme des huiles et des aquarelles en 1972, il prend un repos forcé et décide en 1973 de quitter son métier de maître d'œuvre en architecture pour se consacrer exclusivement à la peinture. Remarqué au Salon d'Automne par Gilbert et Geneviève Régnard, il expose à la galerie le Biblion à Toulouse de 1974 à 1989 (peintures à l'huile).

Jean Minet l'intègre à son équipe de peintres en 1974 à la galerie d'art de la place Beauvau à Paris où il réalisera des expositions à thème (peintures à l'huile).

1975

Exposition Villages de l'Yonne à la galerie d'art de la place Beauvau à Paris.

André Weber écrit : "c'est la certitude qu'Hosotte est parvenu à la maîtrise de son art, un art d'une souveraine élégance, capable d'embellir notre vision du monde, en nous laissant pénétrer au cœur même des choses familières".

De même dans les Arts, Bertrand Duplessis cite Hosotte "désormais le Paris des Arts compte parmi ses valeurs sûres un peintre qui allie la subtilité et la puissance, qui sait où il veut aller et qui y va avec la tranquille assurance de ceux qui n'empruntent que les voies rectilignes et naturellement tracées du talent."

1978

Naissance de Tristan qui deviendra peintre comme son père.

Jean Chabanon dans "le Peintre" cite Hosotte : "Hosotte présente des peintures issues du pays occitan, paysages rudes et sévèrement construits, exaltés par la couleur et des ciels généralement d'un bleu intense et profond, paysages où souvent de petits villages bien ancrés sur le sol aride nous disent la vie des hommes, tableaux où les signes graphiques sont éléments de construction s'intégrant parfaitement à l'ensemble de la toile. Son style est descriptif - si l'on peint les Alpilles, il faut en respecter la structure, c'est l'évidence - mais dépasse facilement l'anecdote pour rechercher la grandeur de chaque motif. C'est fort beau. Rue de Miromesnil, chez Ror Volmar, un ensemble de vastes aquarelles, bien du même œil, de la même main complètent l'exposition."

Maurice Cottaz dans Valeurs Actuelles : "Il traite cette région avec une sincérité et une sobriété convaincantes."

1979

Inauguration de la galerie d'art Georges Hosotte à Irancy.

1982

"Les chemins des hommes"

On remarque principalement la toile de "l'attente", clef de voûte de l'exposition. A ce sujet, Pierre Delohen écrit dans l'Yonne Républicaine : "Peintre de la nature, des paysages, Hosotte sait être le peintre des âmes plus que des ressemblances."

Maurice Tassart dans le Parisien Libéré : "tout cela est peint de main de Maître, avec un sens de la composition et de la couleur qui transfigure les plus humbles objets dans leur vérité profonde."

Dans Allier Magazine, Jean-Charles Varennes évoque Hosotte : "Dans les œuvres exposées tout est espoir parce que la poésie naît aux sources de la nature, parce que les êtres se confrontent aux vraies valeurs que sont les valeurs spirituelles. Dans l'originalité et la simplicité, il atteint la grandeur de la vraie culture. Il est de ces artistes que le temps confirme."

1984

"Ombres et Lumières de Toscane"

La préface est faite par son ami Jules Roy : "Sur ses toiles, Hosotte écrase une couleur brillante, allègre, ardente. Elle jaillit de la glèbe rouge qu'il éventre, du soleil dont il frappe les pierres. C'est la beauté simple d'un arbre, d'une terre, d'une maison, il exprime toutes les nuances de sa peinture presque naïve et très savante. Celle qu'il a ramenée de Toscane, une flamme l'avive et la brûle : ce sont des cyprès déchirés par le vent, des ciels vides ou ivres, des femmes pareilles à des fleurs tristes.

Les rondes collines de Toscane à l'infini des horizons, on dirait parfois qu'elles portent comme une nostalgie de neiges."

Bertrand Duplessis dans Connaissance des Hommes : "Voilà un peintre qui modestement mais avec résolution est en train de s'assurer parmi les peintres de sa génération qui croient encore à la peinture de chevalet préconisée par des maîtres tels que Corot ou Segonzac, sinon la première, au moins une des toutes meilleures places des peintres paysagistes du XXème siècle."

1988

Inauguration du centre d’art Georges Hosotte à la Chapelle de Bailly à Saint Bris le Vineux dans l’Yonne.

1989

"Les Beaux Jours"

Pour la première fois, Hosotte présente lui-même cette exposition à la demande de Régine Minet, en montrant une démarche spirituelle qui lui est propre.

"Au delà des rumeurs et de l'agitation, faire que la peinture soit comme une prière pour dire merci à la vie me paraît devoir être la tâche la plus noble et la plus humble à laquelle devrait prétendre tout artiste."

1990

Inauguration de la Galerie d’art Saint-Pierre à Vézelay

1992

"Les miroirs"

Exposition particulière d'Hosotte faite dans le cadre du Triangle d'Or Faubourg Saint-Honoré et avenue Matignon saluée dans le Figaro.

Les toiles présentées sont sur le thème de l'eau en hommage à Claude Debussy et Gaston Bachelard.

Dix ans après, il revient à Paris où il est accueilli par Alexandre Léadouze dans sa galerie, avenue Matignon, pour une exposition particulière intitulée "Les chemins de l'été".

La revue Univers des Arts fait sa première page de couverture avec Hosotte et un article important de Patrice de la Perrière, le directeur de la revue s'exprime ainsi : "son œuvre, toute en couleurs, nous entraîne dans un monde aux résonances quasi-musicales nous montrant la vie et la nature dans leurs aspects les plus harmonieux. Il y a dans la plupart de ses tableaux une recherche esthétique qui nous permet d'accéder à un monde semblable à celui qui devait exister au premier matin de la création : tout évoque le plaisir de vivre, la richesse de la terre, la vision idyllique des villages. Dans ces paysages, on ne trouve aucun être humain, comme si l'artiste ne voulait montrer que la beauté d'une nature protégée, préservée par la baguette magique d'un magicien. Mais cela ne veut pas dire que Georges Hosotte délaisse l'œuvre ; bien au contraire, lorsqu

'il évoque l'être humain, il le fait avec compassion, recherchant chez eux la parcelle de sensibilité qui les anime.

Débusquant l'invisible derrière le visible, tel un chasseur d'âmes, Hosotte n'est certainement pas de ceux qui se satisfont de compromissions artistiques. Il s'agit pour lui d'être le fidèle témoin, le messager apportant la nouvelle de la transfiguration de l'homme.

2002

Il revient à Paris où il est accueilli par Alexandre Léadouze dans sa galerie, avenue Matignon, pour une exposition particulière intitulée "Les chemins de l'été".

La revue Univers des Arts fait sa première page de couverture avec Hosotte et un article important de Patrice de la Perrière, le directeur de la revue s'exprime ainsi : "son œuvre, toute en couleurs, nous entraîne dans un monde aux résonances quasi-musicales nous montrant la vie et la nature dans leurs aspects les plus harmonieux. Il y a dans la plupart de ses tableaux une recherche esthétique qui nous permet d'accéder à un monde semblable à celui qui devait exister au premier matin de la création : tout évoque le plaisir de vivre, la richesse de la terre, la vision idyllique des villages. Dans ces paysages, on ne trouve aucun être humain, comme si l'artiste ne voulait montrer que la beauté d'une nature protégée, préservée par la baguette magique d'un magicien. Mais cela ne veut pas dire que Georges Hosotte délaisse l’homme ; bien au contraire, lorsqu';il évoque l'être humain, il le fait avec compassion, recherchant chez eux la parcelle de sensibilité qui les anime.

Débusquant l'invisible derrière le visible, tel un chasseur d'âmes, Hosotte n'est certainement pas de ceux qui se satisfont de compromissions artistiques. Il s'agit pour lui d'être le fidèle témoin, le messager apportant la nouvelle de la transfiguration de l'homme."

2004

Expositions à thèmes au Centre d’Art de la Chapelle de Bailly à Saint-Bris-le-Vineux dans l’Yonne.

Hommage à Gaston Bachelard en 2005 à la galerie Ariane de Dijon.

Hommage à Claude Debussy en 2006 à la chapelle de Bailly (Yonne).

2010

Exposition sur le thème de Venise à la Chapelle de Bailly dans l'Yonne.

2012

Exposition sur le thème de « l’éden » à la Chapelle de Bailly dans l'Yonne.

2013

Du 1er mai au 30 septembre : Exposition sur le thème de « La danse, corps et âme à la chapelle de Bailly avec la sculpteur Catherine Perrot.

Du 7 juin au 27 juillet : Rétrospective – Centenaire de la colombière au centre culturel CHRU de Montpellier.

2014

Du 1er mai au 31 oct : Exposition sur le thème "Le jardin des délices"

2015

Exposition sur le thème "L'eau vive".

2016

Exposition sur le thème "Les espérances".

2017

Parution de son 9ème livre "Une vie d'artiste" écrit en collaboration avec Josiane Labaune.

Dédidcace du livre les 13 et 14 mai aux galeries de Vézelay et de la Chapelle de Bailly.

Exposition sur le thème "L'église d'Irancy au printemps".

Invité d'Honneur au Lion's Club d'Orléans.